Arbitre des épreuves olympiques de tennis de table, qui se déroulent du 6 au 17 août au Pavillon 3 de la Barra da Tijuca à Rio, la Savernoise Corinne Stoffel nous livre régulièrement ses impressions.
Après avoir assisté vendredi soir à la cérémonie d’ouverture, elle est entrée dans le vif du sujet avec les épreuves des simples dames et hommes.
« Encore remplie d’émotion »
« Je suis encore remplie d’émotion en repensant à la cérémonie d’ouverture. C’était grandiose, j’avais les larmes aux yeux. Je m’étais rendue au stade Maracana en métro, car les bus étaient interdits aux abords du stade. Je suis repartie du stade à minuit, pour arriver à 2 h à l’hôtel. Inutile de dire que le réveil du samedi à 6 h 30 était très difficile et l’arbitrage de la journée également.
Dimanche était aussi une journée très chargée, avec un niveau de jeu qui monte tour après tour. En gros, c’est réveil à 6 h, départ de l’hôtel à 7 h, briefing du juge-arbitre à 8 h, contrôle des raquettes et arbitrage de 10 h à 12 h, puis de 18 h à 22 h. Dimanche, j’ai d’abord arbitré le match du 2e tour entre le Britannique Liam Pitchford et l’Ouzbek Zokhid Kenjaev (4-1), puis la confrontation entre le Qatari Ping Li et le Hongrois Adam Pattantyus (4-0). Mais la partie qui m’a le plus marquée fut celle opposant le Brésilien Hugo Calderano (n° 54 mondial), la star locale, au Hongkongais Peng Tang (n°15 mondial), avec la victoire 4-2 (8-11, 14-12, 11-7, 4-11, 12-10, 11-7) du Brésilien dans une ambiance de folie.
Lundi, journée plus cool
Lundi, la journée a été un peu plus cool, avec l’après-midi de libre et la première balade dans les rues de Rio, avec un temps nuageux et une température de 20°. L’ambiance entre arbitres est bonne, j’ai sympathisé avec certains que je ne connaissais pas encore.
Il fait nuit à partir de 18 h. L’hôtel où je loge, avec vue sur la mer et la plage entourée de palmiers, est à 2 h environ de Copacabana et à 3 h du centre-ville. Voilà, en attendant les collègues qui ont bossé au Riocentro et surtout le programme de demain (aujourd’hui), je m’offre une petite bière au bar de l’hôtel. »
Édition du 10 août 2016 © Dernières Nouvelles d'Alsace